Le bandeau Dreem pour bien dormir

Invention géniale ou simple arnaque, le bandeau pour bien dormir a fait couler beaucoup d’encre depuis sa création. Baptisé Dreem, cet accessoire a été présenté comme la solution pour ne plus avoir de dettes de sommeil ou de réveil difficile. De nombreux spécialistes, dont des médecins se sont penchés sur cette invention. Voici le décryptage d’une petite invention anti-nuit blanche made in France.

Dreem, un lointain héritier du polysomnographe

Les premiers appareils qui permettent d’analyser le sommeil datent des années 50. A l’époque, les polysomnographes utilisent une technologie qui évalue quantitativement les nuits de repos. Les patients souffrant de trouble de sommeil doivent rester à l’hôpital pour passer quelques nuits sous surveillance. Le Dreem reprend quelques techniques de cette invention vintage. Hugo Mercier et son équipe ont mis au point le premier polysomnographe moderne. Il est destiné à un usage domestique. En plus d’être compacte, l’invention utilise des capteurs nettement plus performants que ceux des centres hospitaliers des années Yé-yé. Cet appareil est conçu pour interagir avec le dormeur. Il diffuse des simulations sonores pour l’encourager à rester dans son sommeil. Les sons émis par ce bandeau n’importunent pas les personnes qui se trouvent à proximité. Une technologie de conduction permet de transmettre la musique du front vers les oreilles. La personne entend tout à merveille sans porter un écouteur.

Un appareil qui fait rêver de bon sommeil

Concrètement, le Dreem est un appareil doté de 7 capteurs. 4 d’entre eux se situent au niveau du front et à l’arrière de la tête. Ce sont des capteurs EEG ou électro-encéphalogramme. Ils mesurent l’activité cérébrale. Un oxymètre de pouls fait aussi partie de cette invention. Ce capteur surveille le rythme cardiaque de la personne portant le bandeau. Un accéléromètre fait aussi partie du Dreem. Il analyse les mouvements que le dormeur fait pendant son sommeil. Des algorithmes intégrés se trouvent également au cœur de cette machinerie miniature. Ces programmes analysent les données. Au matin, lorsque l’utilisateur se réveille, les données sont transmises à son téléphone portable via le Bluetooth ou la connexion Wifi. Cet appareil comporte aussi une commande tactile au niveau du front. Il permet de démarrer la nuit. Les réglages se font de manière détaillée depuis l’application dédiée. Le prix de ce gadget est d’environ 400 euros. C’est le coût d’une bonne nuit de sommeil pour certains. D’autres utilisateurs sont plus réservés sur l’efficacité réelle du Dreem. Il est encore à essayer pour en avoir le cœur net.

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